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Le décès du titulaire d’une carte grise entraîne automatiquement la nécessité de mettre à jour ce document. Contrairement à d’autres démarches administratives, il n’existe pas de délai spécifique imposé pour effectuer cette formalité d’immatriculation suite à une succession. Toutefois, plusieurs scénarios peuvent se présenter en fonction de la gestion du véhicule par les héritiers.
Le véhicule peut être conservé par le conjoint survivant, attribué à un ou plusieurs héritiers, ou encore être vendu. Ces différentes situations impliquent des démarches distinctes pour la mise à jour de la carte grise, tant au niveau des formalités à remplir que des coûts associés.
Dans une situation de veuvage, le conjoint survivant peut choisir de garder le véhicule. La bonne nouvelle, c’est que la mise à jour de la carte grise succession est gratuite pour le conjoint, à l’exception de la taxe fixe et de la redevance d’acheminement. Il n’y a donc que cette petite somme de 13,76 € à régler pour recevoir le nouveau certificat d’immatriculation à domicile.
Si l’un des héritiers souhaite conserver le véhicule après la succession, il devra engager une démarche classique de changement de propriétaire. Dans ce cas, il est tenu de payer le montant intégral du prix de la nouvelle carte grise, calculé en fonction des caractéristiques du véhicule et de la région de résidence.
Il est également possible pour les héritiers de décider de vendre le véhicule hérité sans avoir à mettre à jour la carte grise au préalable. Cependant, cette vente doit respecter certaines conditions bien précises.
Les formalités d’immatriculation après un décès varient selon la situation (conservation ou vente du véhicule), mais plusieurs documents sont couramment demandés. Voici une liste non exhaustive des pièces nécessaires :