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Centre d'appel situé en France
En France, les véhicules utilitaires légers de plus de 4 ans sont soumis à des obligations de contrôle technique spécifiques. En plus du contrôle technique utilitaire périodique, ils doivent également passer une visite complémentaire.
Ce contrôle supplémentaire concerne spécifiquement les véhicules utilitaires classés dans la catégorie CTTE et dont le PTAC (Poids Total Autorisé en Charge) ne dépasse pas 3,5 tonnes. Cette visite complémentaire, qui doit être réalisée entre deux contrôles techniques périodiques, est cruciale pour assurer le respect des normes en matière de pollution.
Cette visite complémentaire, souvent appelée « visite antipollution », se concentre uniquement sur les émissions polluantes des véhicules utilitaires. Les enjeux environnementaux et de santé publique étant de plus en plus pressants, il est essentiel de vérifier que ces véhicules répondent aux normes de pollution actuelles. Les émissions de gaz polluants sont donc analysées lors de cette visite pour garantir qu’elles restent dans les limites réglementaires.
Pendant la visite complémentaire, les centres de contrôle technique effectuent une batterie de tests pour évaluer les niveaux d’émissions de l’utilitaire. Ce processus permet de déceler les problèmes potentiels liés à l’usure des équipements ou aux dispositifs antipollution. C’est un moyen de s’assurer que les véhicules utilitaires, souvent très sollicités, ne dépassent pas les seuils autorisés en matière de pollution, contribuant ainsi à une meilleure qualité de l’air.
Comme pour un contrôle technique standard, un résultat défavorable lors de la visite antipollution impose une contre-visite. Dans ce cas, le propriétaire du véhicule dispose de deux mois pour corriger les défauts identifiés et repasser le contrôle complémentaire. Cette exigence vise à garantir que les véhicules utilitaires légers en circulation soient en parfait état, notamment du point de vue environnemental.
Ce contrôle supplémentaire s’inscrit dans la politique nationale de réduction de l’impact environnemental des véhicules motorisés. En imposant des contrôles réguliers et rigoureux, les autorités cherchent à minimiser les émissions de CO2 et autres polluants nocifs, surtout pour les véhicules circulant en zone urbaine où la pollution de l’air est une préoccupation majeure.